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2022-03-30

À lire dans le Journal de Montréal

Des valeurs qui ont un impact

Valérie Aubé, cheffe du service Infrastructures

La rigueur et le souci du détail occupent une place importante dans la pratique professionnelle de Valérie Aubé. L’ingénieure et chargée de projet vise à réaliser des projets ancrés dans l’innovation et le développement durable.

« Nous concevons, construisons et surveillons des projets pour la population, explique Valérie Aubé. Nous nous assurons qu’ils sont sécuritaires, optimisés, durables, fiables, et qu’ils répondent aux attentes des clients notamment au moyen d’analyses rigoureuses et d’études complètes. » 

Elle estime que les ingénieurs ont une grande responsabilité quant à l’innovation et au développement durable et qu’ils ne devraient pas hésiter à mettre de l’avant ces valeurs. L’école Curé-Paquin, à Saint-Eustache, en est un parfait exemple.

« Nous avons proposé à nos clients d’en faire un bâtiment à carbone zéro et, si ce n’était pas le plan initial, ils se sont montrés intéressés », illustre l’ingénieure. Résultat: l’école est devenue le premier établissement scolaire carboneutre au Canada, et le premier bâtiment du genre au Québec. Ce projet innovant a d’ailleurs remporté de nombreux prix.

Trois questions à Valérie Aubé

Quelle phrase décrit le mieux votre profession?
C’est une source de motivation de pouvoir participer du début à la fin à des projets innovants, en lien avec les changements climatiques et qui ont un impact sur la société, tout en collaborant avec d’autres professionnels, les partenaires et les clients.

Selon vous, que doit-on surveiller dans l’industrie?
C’est un terme qui revient souvent et qui est au cœur de tous nos projets: le développement durable.

Parlez-nous d’un projet auquel vous avez participé.
Le projet de la plage de Verdun, inaugurée en 2019, était la première plage urbaine au Québec. Nous avons donc dû faire preuve d’innovation et de persévérance, notamment pour obtenir les autorisations des gouvernements à la fois provincial et fédéral. Il y a eu d’autres défis comme la décontamination du site et la coordination des travaux dans l’eau durant la période hivernale, ceux-ci étant interdits entre mars et août, pendant la période de frai de certaines espèces de poissons.

NB : Ce texte provient d’un cahier spécial de l’AFG sur le génie-conseil publié dans l’édition papier du 30 mars 2022 dans Le Journal de Montréal.