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Rue Saint-Antoine à Contrecœur

Afin d’éviter les débordements des eaux usées à son poste de pompage, la Ville de Contrecoeur  nous a mandaté pour concevoir et dimensionner les nouvelles conduites d’égouts sanitaires et pluviales sous la rue Saint-Antoine pour prendre en charge le secteur avoisinant. 

Marchés
Infrastructures
Sous-secteurs
Réseaux d'aqueduc et d'égouts
Année
2020-2021

L’importance de l’infrastructure 

Dans le but de préparer la séparation du réseau combiné dans ce secteur municipal, gbi a minutieusement rédigé un ingénieux plan directeur, étalé sur six phases, pour régler le problème du débordement des eaux de la station d’épuration de Contrecoeur. 

gbi a donc divisé les eaux pluviales des eaux sanitaires et a évacué les eaux pluviales de la rue Saint-Antoine vers le fleuve Saint-Laurent, qui se trouve à l’ouest de la rue. L’équipe d’experts en ingénierie a donc conçu un émissaire pluvial, à l’arrière de l’hôtel de ville, se rendant au fleuve. 

Exigences du Ministère 

Afin de répondre à la norme gouvernementale sur la qualité de rejet des eaux de pluie dans le fleuve Saint-Laurent, prescrite par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC), il est absolument requis de traiter les pluies de faible intensité 1:10 ans (chaque 10 ans) de l’ensemble du bassin versant, soit 60% de traitement des matières en suspension. 

Les travaux ne pouvaient être réalisés que du 1er septembre au 1er mars, afin de répondre aux exigences du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) : protéger les espèces comme le chevalier cuivré (menacé), le méné d’herbe (vulnérable), la tortue géographique (vulnérable), le rat musqué et des oiseaux aquatiques (oies, bernaches, canards) lors des périodes de nidification ou de migration. 

Amélioration de la qualité de l’eau 

En réduisant ainsi le volume d’eau acheminé à la station d’épuration, il est maintenant beaucoup moins dispendieux de traiter cette eau, qui autrefois était envoyée à la station d’épuration où les coûts sont nettement plus importants, notamment en raison des produits chimiques utilisés. Au bout du compte, de grandes économies sont ainsi réalisées par la municipalité. 

En effet, cette réalisation de gbi aura permis de réduire les débordements d’eaux usées, ce qui a amélioré la qualité de l’eau, alors que plusieurs citoyens pêchent dans le fleuve. 

Une bonne nouvelle, d’autant plus que la région accueille, en février, le populaire Festival de la brimbale de Contrecoeur, une activité familiale qui permet à plusieurs personnes de s’initier à la pêche blanche en découvrant le village de cabanes sur le fleuve, à 45 minutes de Montréal.